- Siguiri : le président de la délégation spéciale rappelle l’interdiction des « Soirées Dior »
À Siguiri, les autorités locales durcissent le ton face à certaines pratiques festives jugées contraires aux valeurs sociales et culturelles.
Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine a rappelé ce week-end l’interdiction formelle des danses dites à “caractère sensuel”, communément appelées « Soirées Dior », dans toute la préfecture.
Selon lui, ces manifestations, très prisées par une frange de la jeunesse, constituent une menace pour les bonnes mœurs et la quiétude sociale. « Il n’est pas question de laisser prospérer des activités qui exposent nos enfants et ternissent l’image de notre communauté. La préfecture de Siguiri a ses valeurs et nous devons les préserver », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les forces de sécurité et les responsables de quartiers.
Les autorités locales annoncent par ailleurs des mesures de surveillance renforcées. Des patrouilles seront déployées, et tout organisateur de telles soirées s’expose à des sanctions, allant de la suspension d’activités festives jusqu’à des poursuites judiciaires.
Cette décision divise néanmoins l’opinion publique. Si certains citoyens saluent une mesure visant à préserver la moralité, d’autres estiment qu’elle restreint les libertés des jeunes et risque d’accentuer les tensions sociales
À rappeler que les « Soirées Dior » se sont multipliées ces derniers mois à Siguiri, attirant de nombreux jeunes et suscitant souvent des polémiques liées aux tenues jugées indécentes et aux danses provocatrices.
