une administration plus accessible et inclusive avec la gratuité de la carte d’identité biométrique nationale. Annoncée par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, cette réforme vise à lever les obstacles financiers à l’obtention de ce document essentiel, garantissant à chaque citoyen une reconnaissance officielle sans contrainte économique.
Un allègement des démarches administratives
La carte d’identité biométrique constitue un sésame indispensable pour accéder aux services publics, bancaires et électoraux. Jusque-là, de nombreux Guinéens étaient confrontés à des difficultés pour l’obtenir, notamment en raison des coûts associés. Désormais, cette gratuité représente une avancée majeure vers l’égalité des citoyens face aux formalités administratives.
Le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), sous l’impulsion du Chef de l’État, met en œuvre cette initiative qui s’inscrit dans une dynamique de modernisation des services publics. Selon un communiqué officiel, le gouvernement prévoit de déployer des dispositifs spécifiques sur tout le territoire pour faciliter l’obtention du document.
Des campagnes de sensibilisation pour une mise en œuvre réussie
Afin d’assurer une application efficace de cette mesure, des campagnes de sensibilisation seront organisées. Elles permettront d’informer les citoyens sur les procédures et les documents requis pour obtenir leur carte d’identité biométrique.
Dans plusieurs quartiers de Conakry et à l’intérieur du pays, la nouvelle est accueillie avec enthousiasme. Fatoumata Diallo, résidant à Labé, exprime sa satisfaction : « Avant, il fallait économiser pour payer la carte, ce qui compliquait la vie des familles modestes. Avec cette gratuité, tout le monde pourra enfin obtenir ce document sans souci. »
Un pas vers plus de transparence et de sécurité
Au-delà de la gratuité, cette réforme s’inscrit dans un processus de sécurisation des données personnelles. La carte biométrique réduit considérablement les risques de fraude et facilite l’identification des citoyens dans les systèmes administratifs et électoraux.
Analystes et observateurs saluent cette mesure qui renforce la confiance entre l’État et ses administrés. Selon l’expert en gouvernance publique Mamadou Bah : « Cette initiative s’aligne sur les standards internationaux et renforce l’autorité de l’État en matière d’identification des citoyens. »
Une avancée majeure pour l’équité sociale
Avec cette décision, le Président Mamadi Doumb