Cameroun : entre lassitude et incertitude, la succession de Paul Biya divise le pays

Cameroun : entre lassitude et incertitude, la succession de Paul Biya divise le pay

Alors que le Cameroun s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire politique, un sentiment d’incertitude et de désillusion gagne une partie de la population. Le débat sur la succession du président Paul Biya, âgé de 92 ans et au pouvoir depuis plus de quarante ans, déchaîne les passions.

Dans les rues de Yaoundé, Douala ou Garoua, les avis sont partagés. Certains Camerounais, fatigués par des décennies de stagnation politique, réclament le changement. D’autres, au contraire, estiment qu’aucun des prétendants actuels n’offre de réelle garantie de stabilité. « Regardez celui qu’ils veulent élire, ce n’est pas mieux. À ce rythme, il vaut mieux garder Paul Biya jusqu’à la mort », lance un jeune habitant de Douala, visiblement désabusé.

Les candidats qui émergent pour la présidentielle suscitent peu d’enthousiasme. Entre querelles internes, manque de vision claire et soupçons d’instrumentalisation par le pouvoir sortant, l’opposition peine à incarner l’alternative crédible tant attendue.

Sur le plan social et économique, le Cameroun reste confronté à de nombreux défis : chômage des jeunes, inflation, corruption endémique et insécurité persistante dans certaines régions. Pour beaucoup, ces problèmes ne trouveront pas de solution sans une véritable refondation politique et morale du pays.

Alors que la date du scrutin approche, le Cameroun semble prisonnier d’un dilemme : maintenir un statu quo jugé « sécurisant » ou risquer un saut dans l’inconnu avec une nouvelle génération politique encore en quête de repères.

Rédaction : Konomaguinee.com


Par : Abou Anelka Diakité 624 83 80 97 

 

Source Fim24

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