Goma, 31 janvier 2025 – La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC) reste critique alors que le groupe rebelle M23 continue de consolider son emprise sur plusieurs localités du Nord-Kivu. Malgré les efforts des Forces armées de la RDC (FARDC) et l’arrivée imminente d’un renfort régional dirigé par l’Afrique du Sud, le chef rebelle du M23 menace désormais de marcher sur Kinshasa.
Une avancée inquiétante du M23
Depuis plusieurs mois, le M23 a intensifié ses offensives dans le Nord-Kivu, repoussant les FARDC et s’emparant de plusieurs positions stratégiques, dont des villes clés proches de Goma. Selon des sources locales, les rebelles disposent d’un arsenal sophistiqué et bénéficient d’un soutien logistique qui leur permet de résister aux contre-offensives des forces gouvernementales.
Dans une déclaration récente, le chef du M23 a affirmé que son mouvement ne se contenterait plus de ses conquêtes actuelles et qu’il pourrait avancer vers Kinshasa si aucune solution politique n’était trouvée. « Nous avons la capacité d’aller plus loin si le gouvernement congolais continue d’ignorer nos revendications », a-t-il déclaré dans un message relayé sur les réseaux sociaux.
Kinshasa rejette toute négociation
Face à cette menace grandissante, le président congolais Félix Tshisekedi a adopté une ligne dure, rejetant toute négociation avec les rebelles. « Nous ne dialoguerons pas avec des criminels qui sèment la terreur et la désolation chez nos populations », a-t-il affirmé lors d’un discours officiel.
Le gouvernement congolais mise désormais sur une réponse militaire renforcée pour contrer l’avancée du M23. Plusieurs unités des FARDC ont été redéployées en urgence vers le Nord-Kivu, tandis que l’appel à l’aide lancé par Kinshasa a trouvé un écho favorable dans la région.
Un renfort régional imminent
Face à la menace croissante du M23, un contingent de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), conduit par l’Afrique