États-Unis :apres le bresil ,colombie,et mais cameroun,1897 Guinéens sous la menace d’expulsion par l’administration Trump

Le climat politique et migratoire aux États-Unis prend une tournure inquiétante pour de nombreux étrangers en situation irrégulière. Depuis son retour à la présidence, Donald Trump a relancé ses politiques migratoires strictes, faisant de l’expulsion des migrants sans papiers une priorité. Parmi les communautés touchées, celle des Guinéens vivant aux États-Unis se retrouve en première ligne, avec un total de 1897 citoyens guinéens concernés par cette mesure.

Une politique de fermeté

Le président Trump, fidèle à son discours nationaliste, a promis de rétablir le contrôle sur les frontières et d’éradiquer les séjours irréguliers. La diffusion récente d’une lettre officielle énumérant les pays ciblés par cette campagne a suscité une vague d’inquiétude au sein des communautés africaines, notamment en Guinée.

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures de durcissement migratoire : accélération des procédures d’expulsion, limitation des recours juridiques pour les migrants, et pressions diplomatiques sur les pays d’origine pour faciliter la réadmission de leurs citoyens. La Guinée, comme plusieurs autres nations, fait face à des demandes insistantes de la part des États-Unis pour accepter ces retours forcés.

Des témoignages d’angoisse

Parmi les Guinéens concernés, beaucoup vivent aux États-Unis depuis des années. Ils ont construit leur vie sur le sol américain, certains ayant même fondé des familles. Une Guinéenne basée à New York, qui a souhaité rester anonyme, partage son désarroi :

> « Cela fait huit ans que je vis ici. Mes enfants sont nés sur le sol américain. Je ne sais pas comment nous allons vivre si je suis renvoyée en Guinée. »

De nombreux migrants dénoncent également les obstacles bureaucratiques qu’ils rencontrent pour régulariser leur statut, malgré leur volonté de se conformer aux lois américaines.

La Guinée sous pression

Pour le gouvernement guinéen, cette situation constitue un défi de taille. Les autorités sont confrontées à un dilemme : coopérer avec l’administration américaine pour éviter des sanctions économiques ou dénoncer ces expulsions massives au nom des droits de leurs citoyens.

Dans une déclaration récente, un porte-parole du ministère guinéen des Affaires étrangères a indiqué :

> « Nous sommes en discussion avec nos partenaires américains pour trouver une solution équilibrée qui respecte la dignité de nos concitoyens. »

Une communauté mobilisée

Face à cette menace, des organisations guinéennes et africaines basées aux États-Unis multiplient les initiatives pour soutenir les personnes concernées. Des campagnes de sensibilisation, des collectes de fonds pour couvrir les frais juridiques, ainsi que des manifestations pacifiques sont en cours.

Les avocats spécialisés en immigration encouragent les Guinéens en situation irrégulière à se faire connaître et à explorer toutes les options juridiques disponibles.

Un enjeu humanitaire et politique

Cette nouvelle vague d’expulsions pourrait avoir des conséquences dramatiques sur des milliers de vies, mais aussi sur les relations entre les États-Unis et les pays africains concernés. Le cas des 1897 Guinéens est emblématique d’une problématique plus large qui illustre les tensions croissantes autour des politiques migratoires mondiales.

Les prochaines semaines seront décisives pour ces hommes et ces femmes qui se retrouvent à la croisée des chemins entre leurs rêves d’Amérique et la réalité des expulsions imminentes.

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