Le M23, appuyé par les forces armées rwandaises, a avancé vers les abords de Goma, suscitant des inquiétudes quant à une possible prise de la ville. Ces affrontements ont entraîné des déplacements massifs de civils, aggravant la crise humanitaire dans la région.
Face à cette situation, le gouvernement congolais a appelé à des sanctions contre le Rwanda, accusé d’avoir déployé de nouvelles troupes en RDC. Le secrétaire général de l’ONU a également exhorté au retrait des forces rwandaises du territoire congolais. Un sommet de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) est prévu dans les prochaines 48 heures, réunissant les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, afin de discuter de la situation.
La communauté internationale, y compris les Nations unies, les États-Unis et l’Union européenne, a condamné l’implication militaire du Rwanda et a appelé à un arrêt immédiat du soutien au M23. Des réunions d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU ont eu lieu, et des retraits diplomatiques ont été effectués en réponse à cette escalade.
La situation à Goma reste critique, avec des combats en cours, des coupures d’électricité et une pression croissante sur les ressources humanitaires en raison de l’afflux de déplacés. Les agences humanitaires avertissent des risques intolérables pour les civils pris au milieu du conflit.