Mandiana, La direction de la Communication de la Société des Mines de Mandiana (SMM) dénonce ce qu’elle qualifie de « véritable scénario » monté pour nuire à son image et faire pression sur elle afin d’obtenir la construction de certaines infrastructures communautaires.


Mandiana, La direction de la Société des Mines de Mandiana (SMM) dénonce ce qu’elle qualifie de « véritable scénario » monté pour nuire à son image et faire pression sur elle afin d’obtenir la construction de certaines infrastructures communautaires( 

 

Une mise en scène autour de la mort de bétail

Selon la cellule de communication de la SMM, la mort de plusieurs bœufs aurait été instrumentalisée et présentée comme une conséquence d’une fuite de produits chimiques. Pour l’entreprise, il s’agit plutôt d’une mise en scène préparée, accompagnée de consignes données à certains journalistes afin de publier sans recouper l’information auprès de la société.« Le plan était clair : créer une alerte environnementale, puis utiliser cette prétendue catastrophe pour exiger de nouvelles infrastructures – maisons de jeunes, forages, routes – au-delà de ce que nous 

 

Lors d’une visite guidée, la direction de la Société des Mines a tenu à répondre aux inquiétudes concernant le cyanure utilisé dans le processus de traitement de l’or.

 

« Il n’y a aucune possibilité que le cyanure sorte et se déverse sur la terre ou en dehors de nos installations. Ce n’est pas possible », a affirmé un responsable de l’entreprise. « Notre système est conçu avec un niveau de sécurité très élevé pour éviter toute fuite. »

 

Les journalistes ont pu observer les différentes unités de traitement, notamment :

 

La cyanurisation, qui permet de traiter et de laver l’eau et la terre,

 

Une unité d’intoxication séparée, innovante et unique dans le secteur, qui garantit que toute libération de cyanure reste strictement contrôlée.

 

 

La société précise que même si un taux de cyanure devait être présent dans l’eau après traitement, il resterait inférieur aux normes internationales fixées par l’OMS, soit 0,50 mg/litre maximum.

 

« Nous avons accepté ces dispositifs supplémentaires pour garantir la sécurité environnementale et la protection des communautés locales », conclut le responsable.

 

: avons déjà prévu dans notre programme sociétal 2026 », a déclaré le porte-parole de l’entreprise.

 

Des réalisations déjà existantes

La direction rappelle que la SMM a déjà fortement investi dans les communautés locales :

 

installation de forages dans la localité d’Oïla, jusque-là dépourvue d’eau potable,

construction et amélioration de centres de santé à Oïla et Kunja,

mise en place de bureaux de recrutement privilégiant les villages directement impactés par l’exploitation.

« Depuis les indépendances, certaines zones comme Oïla n’avaient jamais reçu de forage. C’est grâce à la SMM que cela a été possible », insiste la société.

 

Une rupture avec les manipulations

Malgré ces acquis, l’entreprise estime qu’elle fait face à l’hostilité de « certaines grandes figures locales » cherchant à utiliser la rumeur comme moyen de pression. Mais cette fois, la SMM promet de ne plus laisser passer de telles accusations.

 

« L’administration sonne la fin de la récréation. Désormais, une cellule de communication proactive sera mise en place pour répondre rapidement à toute information visant à salir l’image de la société. Toute personne ou média qui relaiera des diffamations sans nous consulter sera tenu responsable devant la loi », a prévenu le porte-parole.

 

Un appel à la responsabilité journalistique

La société appelle enfin les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information. « Nous sommes tous des Guinéens. Nous devons respecter les règles professionnelles et informer avec vérification. La SMM reste ouverte à tout journaliste désireux de s’informer à la source », a conclu le porte-parole.

 

 

 

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