Urgent à Mandiana : Quand l’appel du Président est ignoré au profit de l’argent
Mandiana, le 03 août 2025 —
Dans la préfecture de Manjana, un grave silence administratif entoure l’appel du Président de la République, le Général Madudumbria, concernant la lutte contre la dégradation de l’environnement. Alors que le chef de l’État a donné des instructions claires pour mettre fin aux activités nuisibles — notamment l’utilisation abusive des pochlins, l’exploitation incontrôlée des concasseurs, et le draguage anarchique du fleuve Sankarani —, les autorités locales brillent par leur inaction.
Au lieu d’appliquer rigoureusement la décision présidentielle, la majorité des responsables locaux semblent avoir choisi l’argent au détriment de l’intérêt général. Sur le terrain, aucune mesure n’a été engagée. Bien au contraire, un système de pourcentage illégal s’est mis en place : selon nos informations, chaque drague opérant dans la préfecture serait soumise à un prélèvement hebdomadaire de « 2 grammes et demi » d’or, une pratique officieuse connue et tolérée par l’administration.
> « Quand le Président dit stop, les responsables locaux répondent en espèces », déclare un citoyen exaspéré,
Depuis notre travail ,on donne 1 gramme au localité et chaque jeudi lequipe.de.UNOG recouvrait 2,5 gramme par machines pour les autorités.
laisse entendre un président de district sous annonimat.
Pis encore, certaines voix au sein de l’administration tenteraient de détourner la responsabilité vers les jeunes du district, les « doudouyens », les accusant injustement d’être les véritables coupables, alors même qu’ils sont souvent exclus des circuits de décision et d’enrichissement.
Lors d’une réunion récente à la préfecture, le Secrétaire Général de l’Administration aurait pointé du doigt la jeunesse locale, provoquant l’indignation de plusieurs représentants communautaires, qui dénoncent une tentative de manipulation et de dédouanement des autorités réelles impliquées.
⚠️ Une urgence écologique et sociale
Cette situation alarmante inquiète profondément les populations riveraines du fleuve Sankarani. Ce cours d’eau, vital pour l’agriculture, la pêche et l’approvisionnement en eau potable, est aujourd’hui menacé par le draguage intensif et les déchets toxiques. Les conséquences sont déjà visibles : raréfaction du poisson, turbidité de l’eau, disparition progressive de la flore aquatique et érosion des berges.
🗣️ Appels à l’action
Plusieurs ONG locales et leaders d’opinion appellent à une intervention urgente de l’État central, réclamant des sanctions exemplaires contre les responsables complices, ainsi que l’implication directe des corps de défense et de protection de l’environnement.